• Hunter : Harry Potter

  • Harry James Potter, un génie de la magie qui aurait vaincu lord Voldemort sans l'aide de personne. Un enfant de quelques mois qui aurait survécu à l'attaque d'un des plus puissants sorciers malfaisants de l'histoire. Toute sa famille aurait été décimée dans ce tragique combat mais, pour le monde des sorciers c'était la fin d'une longue bataille avec les forces du mal. Le jeune Harry, malheureusement trop célèbre dans ce monde rempli de magie, le célèbre directeur de l'école de magie l'envoya chez les pires personnes, la pire famille de Moldus de toute la terre. Une famille qui allait permettre au jeune garçon de grandir comme tout petit garçon ignorant. Mais vous n'avez pas besoin de moi pour connaître cette célèbre histoire qu'on a longuement racontée dans nos contrées que ça soit autour d'un verre ou au coin d'un feu en famille. Tout le monde à cette époque la connaissait cette belle légende, surtout les petits curieux, élèves de Poudlard qui arrivaient à soustraire à Hagrid quelques petites informations sur Harry Potter. Mais cette histoire, ne peut pas être collée à la vraie légende car seuls les fantômes en ont été témoins et comme tout le monde, un fantôme ne peut pas garder des preuves sur lui, il traverse tout même le temps, seul leur regard est témoin de ces choses...

    Elle commença bien après que le géant soit allé chercher le jeune Harry, plus précisément ils étaient tous deux à l'entrée de la gare de King's Cross. Marchant d'un pas lourd, le géant suivait son jeune ami qui poussait son chariot, toujours les yeux aussi grands ouverts sur la cargaison qu'il avait dans son chariot, chaudron en étain, baguette magique et autre panoplie. Rien qu'en le regardant, il pouvait passer pour le parfait apprenti sorcier. La gare était comme à son habitude, bondée de personnes qui se pressaient pour être au bon endroit. Bousculant un peu tout ce qui les gênait sur leur passage avant de pouvoir s’asseoir confortablement sur leurs sièges usés. Le voyageur écolier admirait tout ce beau monde ignorant du fait que son gardien allait bientôt devoir s’évanouir dans la nature et le laisser seul jusqu'à son train, un billet lui fut donné sous le hou-hou régulier de sa chouette. Admirant cet objet qui signait une année de liberté loin des Dursley. Le jeune Potter, laissé à lui-même, chercha une voix inimaginable, la voie 9 ¾ qui était située normalement entre la voie 9 et la 10 or, comme il le pensait, ça n'était pas possible qu'une telle voie puisse exciter. Pourtant il n'était pas aussi probable que les trains puissent mener au monde des sortilèges aussi facilement. Il demanda conseil au responsable qui n’eut que faire des délires d'un enfant de 10 ans, le laissa sur place en s'éloignant, murmurant sans cesse que c'était n'importe quoi. L'enfant déambula tel une âme en peine à travers les voies et entendit soudainement le gong d'une bonne fée :

    - C'est tous les ans la même chose, la gare est pleine de Moldus ! déclara fortement une dame qui passait à pas pressés vers un endroit défini traînant avec elle une petite fille aux cheveux roux coupés de manière à lui tomber délicatement sur les épaules. Venez la voie 9 ¾ est par là !

    Harry étonné d’entendre de telles paroles suivit les personnes, curieux de savoir s'ils pouvaient bien parler de la même voie de train. Caché derrière un des murets, il voyait cette grande famille composée de jeunes garçons aux cheveux roux. Un semblait bien plus mûr que les deux autres qui se ressemblaient à s’y méprendre au reflet d'un miroir. Un plus jeune restait près de la mère, celui-là devait être aussi vieux que lui. Entendant leur mère gérer ses enfants d'une main de maître en faisant signe de commencer à son premier fils d'un rapide geste de la main et en prononçant fortement son nom. Après s’être mis face au muret, bien droit comme s'il n'y avait plus qu'une petite route. Un petit temps de pose avant de se mettre à courir, aussi vite qu'un éclair de flamme allant droit dans le mur, il disparut au moment même où l'impact devait avoir lieu. L'impression valait sa place dans la phrase disant que c'était ''magique''. Se retournant pour voir s'il n'avait pas halluciné comme pour être sûr de ne pas devenir fou, le garçon fut étonné que personne n’ait remarqué cette étrange disparition, mais qui faisait attention à ce genre de petit détail dans une gare remplie de monde qu'on regardait sans les voir. Le visage de la dame se dessinait aux yeux de l'enfant, il put voir sa frange coupée pour laisser ses petits yeux et son visage souriant se dessiner quand elle appelait son second fils. Les deux gouttes d'eau eurent aussi vite fait de la corriger en reprenant ou en inversant leurs identités, il était impossible à l’œil nu de les différencier. Une courte blague étant toujours la meilleure, les jumeaux annoncèrent fièrement leur farce avant de se suivre pour de nouveau s’évanouir dans le muret, ne tenant plus en place Potter s'avança vers la dame :

    - Excusez-moi ! répéta-t-il deux fois pour attirer son attention.

    Il posa maladroitement la question et la jeune dame comprit sans le moindre problème. Souriant comme jamais et prenant Harry dans ses bras, elle avait la tendresse d'une mère qui savait s'occuper d'enfants. Quelque chose de nouveau pour l'enfant qui ne pouvait que sourire bêtement à cette approche un peu brutale mais tellement chaleureuse. Elle eut vite fait de le mettre en confiance en parlant de son plus jeune fils qui était aussi grand que lui en taille, un air un peu idiot dans le regard qui laissait présager que c'était un enfant plein d'attention et qu'il en avait en revendre. Il sourit au jeune étranger qui s’incrustait dans ce départ mouvementé. Il n’eut pour réponse à ce sourire qu'un bref hochement de la tête causé par la gêne, à l'école peu de personnes l'approchaient et ceux qui le faisaient, ne le faisaient pas pour de gentilles choses, souvent pour se moquer de lui, copiant la bande de son horrible cochon de cousin. Il eut une petite pensée pour lui en se demandant si sa queue de cochon avait fini par disparaître. Elle lui donna des explications simples en regardant le mur et lui adressa un petit conseil s'il était pris d'angoisse. Hésitant, il fit un signe de compréhension avant de se mettre à la place des jeunes hommes qui l'avaient précédé sous les encouragements de ce qu'il imaginait être la petite sœur de Ron. Il prit une grande inspiration avant de foncer droit devant lui sans réfléchir, se disant que s'il se faisait mal à cause d'une mauvaise blague ça ne serait pas si grave.

    Fermant les yeux comme si c'était la fin, Harry réussit sans grand mal à passer de l'autre côté. Surpris d'être intact, sa respiration était cadencée avant de reprendre son propre contrôle, un bruit de locomotive arrachant ses tympans l’attira en avant timidement. Le jeune sorcier n'en revenait pas, ses yeux devenaient encore plus gros, à croire qu'ils allaient sortir de leur orbite en voyant ce magnifique train. Potter en détailla les moindres détails : la locomotive fumait de manière à laisser croire qu'elle bouillonnait d'impatience, comme le sang du jeune homme imaginant dans quel paysage ce moyen de transport allait s'envoler, avec lui à son bord pour découvrir mille et une facettes du monde. Levant les yeux, intrigué de savoir où ce portail magique l'avait entraîné, il remarqua l'écriteau numérotant les voies de train. Sur celui-ci, il y avait de délicates touches rouges qui fondaient sur le panneau désignant la destination, la couleur or des lettres ressortait d'avantage, ce qui permit à l'enfant aux lunettes cassées de voir parfaitement les voies, on pouvait lire « Voie 9 ¾ Poudlard Express ». Un grand sourire se dessina sur ses lèvres, il était impatient de découvrir un monde où il aurait sa place parmi les autres enfants. Avançant prudemment, le quai était pratiquement vide à l'exception d'un enfant de son âge qui donnait des consignes sévères au maître chargé d'installer les valises dans les cabines. Son physique était largement au-dessus de la moyenne, de la même taille que lui, il avait des cheveux mi-long, certainement en carré s'il ne les tirait pas en arrière à la façon d’un enfant de la haute société. Un regard plein de détermination qui s'alliait à la voix encore aiguë d'un enfant ordonnant sévèrement et rageant si ce n'était pas bien fait.

    - Abruti !!!

    Harry le regardait avec un léger sourire sur les lèvres, il avait l'air mignon malgré le fait que son comportement envers son aîné était des plus déplacés. Son visage avait les rondeurs d'enfant bien nourri, il avait l'air d'une poupée venant de Versailles où il aurait pu passer pour une jeune fille. Leurs regards se croisèrent par mégarde, ayant essayé d'aider ce pauvre homme malmené par cet enfant capricieux, jamais il ne se serait permis de faire une telle chose, ce n'était ni dans son habitude, ni dans sa nature d'être aussi capricieux. Un bref mouvement de la tête en signe d'un bonjour amical fut lancé au jeune inconnu qui ne le lâchait pas des yeux, partant pour trouver une petite place de manière à ne pas rester débout dans un voyage dont il ignorait la longueur. Il bouscula maladroitement un petit garçon qui allait rejoindre ses amis sans porter plus d'attention que ça à ce qui venait de se produire. Il trouva une place sans personne à côté, idéal, s’installant avec tout le confort qu'il y avait, dos au sens de la route, sa valise bien en face, prêt à se faire transporter. Le jeune blond passa près de sa porte, lui jetant un regard croisé qui fut comme une flèche dans son cœur vu la rapidité du regard. Maintenant tout était vide, Potter était seul dans une grand cabine, bercé par le mouvement régulier des secousses. Souriant faiblement, heureux de savoir que jamais son horrible cousin ne pourrait le rabaisser devant les autres ni même se moquer de lui toute la journée. Le paysage défilait à vive allure si bien qu'on finissait par croire que toute son horrible existence chez ses oncles n'était qu'un horrible cauchemar inventé par un fou.

    Des pattes approchaient et finirent par laisser entendre une voix un peu grave, celle d'un enfant qui respirait la bonne campagne des jeux en plein air, un peu saturé par le fait de crier. Le regard de Potter se posa sur un rouquin à l'air hésitant, un fin sourire sur ses lèvres alors qu'il écoutait sagement la demande au ton un peu pleurnichard d'un enfant qui venait de passer les cinq minutes après le départ à chercher un endroit. Acceptant avec courtoisie de l'avoir près de lui, Harry ne le trouvait pas séduisant, du moins il était loin d'arriver à la cheville du bel inconnu qui occupait ses pensés. Ils eurent aussi vite fait de se reconnaître et de faire les présentations qui s'imposaient, Ron Weasley avait un visage couvert de taches de rousseur, plutôt rond avec ses cheveux coupés un peu à la diable mais, pourtant bien rangés. La conversation venait et allait, parlant de tout et de rien, que ça soit de sa cicatrice ou du fait que le jeune homme au teint de carotte était mal à l'aise. Sa phrase se finit par un lourd silence qui allait tomber, mais par le plus grand des hasards une merveilleuse femme arriva. Cette dame poussait son petit chariot de bonbons, farces, sucreries et autre petites gourmandises dont raffolaient les enfants, demandant aux jeunes garçons s'ils voulaient quelque chose ; Ron la remercia en disant non. Montrant un paquet de caramels mous peu appétissants, il regardait le garçon assis en face de lui, les yeux envieux de toutes ses merveilles qui allaient lui passer sous le nez. Souriant et confiant, le jeune Potter sortit de sa poche assez d'argent pour prendre tout le chariot de la Dame qui, étonnée de voir un enfant avec autant de sous, leur laissa le chariot en échange des gallions pour le payement

    - Wouah ! laissa échapper Ronald en commençant à prendre les sucreries.

    Leur voyage continuait sous les rires et la bonne humeur de deux enfants qui devenaient amis sous le signe de la sorcellerie. Questionnant son nouveau camarade pour savoir l’origine de certains bonbons qu'il se surprenait à ne pas connaître. Ron sut fort bien répondre à ses questions, Harry enrichit sa connaissance sur les dragées surprises ou sur les caramels de sentiment, changeant de couleur et de goût en fonction des sentiments qu'on portait à la personne qu'on avait touchée en dernier. Il en mit deux dans sa poche sans y prêter grande attention. Une jeune fille à la chevelure longue et soyeuse fit irruption dans la cabine pour demander s’ils avaient vu une grenouille plutôt que pour admirer un essai de sortilège pour transformer un rat en rat jaune. Elle regardait cet essai peu concluant qui ne faisait que sourire les deux garçons qui n'étaient pas déçus. La fille prit place d'un air supérieur en affirmant haut et fort ses exploits. Sortant sa baguette fièrement en s’asseyant en face de Potter à qui elle jeta un sort, un sort pour remettre ce qui était cassé, très sollicitée par ses lunettes qui furent immédiatement réparées. Il regarda cet exploit avec un grand sourire avant de remercier la jeune demoiselle alors que Ron semblait bouder dans son coin. Elle repartit aussi vite qu'elle était venue en faisant remarquer à son cher camarade de promo assis à côté de lui qu'il avait une tache sur le nez, avant de leur signaler qu'il fallait s'habiller avec leur robe de sorcier. Chose qu'ils firent aussitôt que la jeune fille, ou Hermione comme elle s'était présentée, fut partie.

    Le train s’arrêta progressivement jusqu'à ne plus bouger du tout, au dehors on pouvait entendre la voix rugueuse mais néanmoins chaleureuse du gardien des clés qui appelait les première année. Laissant leurs valises aux soins des personnes responsables, les enfants s'approchèrent de Hagrid que salua immédiatement Harry. Il leur indiqua le chemin à prendre, suivant la lumière que le géant éclairait devant lui. Ses yeux balayaient l'environnement nouveau et qui allait devenir pour une année entière ''la maison'' de Potter. En embarquant au côté de Ron, le sorcier remarqua son serpent froid et fier de tout à l'heure qui montait dans celle d’à côté. Il regarda fixement son dos comme pour espérer le voir se retourner en lui adressant un sourire froid, mais rien, malheureusement il n'eut pas le temps de savoir car la barque commençait son chemin flottant tranquillement sur son long fleuve pour arriver de l'autre côté sans encombre. Sur le chemin, tous les élèves, nouveaux ou anciens admiraient la silhouette du château : grand, majestueusement imposant face à eux qui étaient si petits dans leurs embarcations, entassés par six. Sur le quai, les plus à l’aise aidaient ceux qui n'y arrivaient pas ou d'autres encore forcés de le faire tout seul alors qu'ils avaient besoin d'aide. Silencieusement observé par des yeux bleus comme la mer circassienne qui s’illuminait de passion envers tous ceux qu'il ne connaissait pas. Hagrid montra l'entrée du château aux enfants, désignant les plus sages pour conduire les autres dans l'allée principale qui menait à la grande salle de banquet, tous s'y pressèrent sauf le protégé qui attendit sagement que la plus grand partie de la foule partît vers le lieu tant attendu pour dire au revoir à son ami le géant. Leur courant après dans le couloir avec Ronald pour être en tête de file.

    Montant les longs escaliers tordus et sinueux, aussi impatients qu'angoissés, les enfants s'arrêtèrent devant le professeur McGonagall. Une femme au visage marqué par le passage du temps, habillée d'un long chapeau de sorcière, son corps était drapé dans une longue robe vert et noir, lui donnant des allures de diva sobre ou d'une grand-mère aux cheveux rendus gris par l’âge. Attendant tout le monde avant de faire les salutations, présentations et autre rituel de bienvenue à ses nouveaux étudiants. Beaucoup de personnes parlaient en fonction des maisons prononcées qui attiraient la curiosité, l'envie ou le dégoût en fonction de celle qu'ils aimeraient avoir, donnant l'impression à Harry d'avoir une place dans cette école où les points étaient aussi importants que les élèves eux-mêmes. Un enfant finit par couper la dame pour se ruer sur un crapaud qu'il prit grand soin d'enrober délicatement dans ses mains sous le rire moqueur des autres, ses yeux suppliaient la clémence alors que ses lèvres tremblantes bafouillaient des mots d'excuse pour éviter un châtiment trop cruel. L'échange fit qu'à la fin du discours presque politique du professeur, un silence allait tomber comme une pluie d'étoiles sur un champs vide où seuls deux amoureux restaient immobiles, si une voix sifflante provenant d'un enfant venimeux comme le serpent n'avait pas pris la parole avec des grands airs de manière à attirer l'attention de tous, les plus maladroits comme les plus fiers, même celle de Harry Potter :

    - C'est donc vrai ce que j'ai entendu dans le train, il posa un temps comme pour laisser planer un suspense insoutenable, Harry Potter est élève à Poudlard !

    Immédiatement après qu'il ait fermé ses lèvres, tout le monde se mit à chuchoter sur la venue du jeune sorcier. Tout le monde connaissait l'histoire et personne ne croyait vraiment rencontrer un jour ce fameux garçon. Il passa devant les autres pour se mettre face à Harry, laissant voir toute sa majesté à l'enfant qui, loin de se démonter, le regardait fasciné. À l'inverse de Ron qui semblait pâlir à vu d’œil. Il présenta ses amis ou ses souffre-douleur vu le léger mouvement de recul qu'ils firent à l’appel de leur nom. Il finit par se présenter lui-même :

    - Je m'appelle Malefoy, Drago Malefoy ! sourit-il de toute ses belles dents bien blanches sous un timide rire de Ron, qui fit sortir l'horrible langue de serpent de son trou de souris. Mon nom te fait rire, inutile de te demander le tien, un rouquin et une robe de seconde main, tu es forcément un Weasley !

    Harry perdit son sourire à l'égard de cet ange noir qui lançait des sorts aussi rapidement que le faisait le venin d'un serpent pour atteindre le cœur. Ronald perdit lui aussi son sourire et son air amusé pour laisser une mine triste se graver, n’écoutant qu'à demi-mots les dernières paroles de Malefoy. Sa main tendue devant lui pour serrer celle d'un nouveau partisan, secouant machinalement la tête en refusant la proposition en parlant sur le même ton, ce qui obligatoirement brusqua le jeune homme peu habitué sans doute à ce qu'on lui dise ''non''. Une étrange sensation prit Potter en voyant se visage si haut tomber dans ce qu'on pourrait appeler un léger étonnement. Malheureusement le temps lui manquait pour mieux parler avec lui afin qu'il ne prenne pas sa phrase comme un refus absolu, le professeur revint près d'eux, faisant signe à Drago de se remettre à son rang parmi les enfants. Elle les emmena dans une grande salle de banquet, aux couleurs d'or et de plaisir, marchant entre deux rangées de tables. Ils arrivèrent devant une estrade où seul un tabouret, sur lequel était dressé un chapeau usé, régnait en maître devant l'équipe enseignante. Un vieil homme présidait la place, un homme vieux mais, au visage plutôt chaleureux. Sa longue barbe blanche donnait l'impression que ça aurait pu être le Père Noël. Il reposa son attention sur McGonagall qui lisait un grand parchemin, appelant les élèves un par un qui allait se poser sur le tabouret. Hermione Granger fut la première qui partit à Gryffondor puis Malefoy, montant les marches comme un empereur alla rejoindre son trône minutieusement observé par l'enfant :

    - Serpentard !

    Un tonnerre d’applaudissement suivit le choix du Choixpeau, sauf Ron qui soufflait à l'oreille de son ami les informations sur les mauvais sorciers qui allaient dans cette maison. Il observait le jeune apprenti de dos, saluant ses aînés alors que deux élèves passaient au choix. La cérémonie reprenait son cours quand son nom fut prononcé apportant un grand silence à la salle alors qu'il grimpait les marches. De là-haut, il pouvait voir tout le monde l'observer curieux, surtout deux yeux gris-bleu assis complètement à droite de la salle. Un regard qui n'avait plus rien à voir avec celui de quelqu'un de triste, une lueur d’espoir brillait dans ses yeux. Souhaitant désespérément ne pas aller à Serpentard pour retrouver Ronald, Harry eut un déchirement au cœur quand se fut prononcé, laissant cette marque cacher par un sourire radieux, il courut s’asseoir près de ses nouveaux camarades. De là où il était la table de Drago ne lui n'était facilement visible, de dos à celle-ci, il semblait être la victime d'un profond malaise. Celui de sentir un fossé le séparer d'un objet précieux. La présentation des professeurs par Percy, le frère de Ron fut très enrichissant pour Harry comme de voir que le fantôme de sa maison Sr Nicolas n'avait aucune gêne à montrer sa blessure au cou. Une démonstration peu agréable en plein banquet. Le repas se termina vite, au grand bonheur des préfets qui récupéraient leurs première année pour leur montrer leur dortoir, chaque classe partit en même temps, d’abord par quatre, puis deux part deux puis plus que la maison de Potter. Il s’arrêta en chemin :

    - Harry qu'est-ce que tu fais ?
    - Je vais aller aux toilettes ! Monte je vous rejoindrai !
    - T'es malade, on n'a pas le droit de sortir du rang...
    - Je ne mettrai pas longtemps ! conclut le jeune sorcier en partant dans la direction opposée.

    Les couloirs de l'école étaient longs à traverser, les lieux se ressemblaient affreusement à quelques détails près. Le sens de l'orientation de Potter n'était pas si calamiteux, ce qui permit au jeune sorcier de pouvoir retrouver le chemin des petits coins. Sa main se posa sur la poignée, la pressant de manière à pouvoir entrer à l’intérieur. Le mouvement de descente était enclenché quand un étranger poussa la porte de l’intérieur, entraînant le garçon dans la pièce brutalement. Sa chute fut stoppée par le corps d’une personne. Un parfum de lys blanc vint chatouiller les narines du garçon qui en relevant la tête fut frappé comme par la foudre. Harry se remit sur ses jambes alors que Drago, le bousculant un peu, essaya de passer en force pour sortir. Le retenant sans avoir une raison précise par le bras, il l'envoya un peu plus loin dans les toilettes mixtes. Habituellement leurs yeux se croisaient dans un défi sans but, mais cette fois-ci le jeune Malefoy avait le visage qui balayait le sol. Il le releva magistralement quand il fut sûr que rien ne pouvait lui servir d’échappatoire. Il essayait de se montrer fort envers ce qu'il devait voir comme un ennemi potentiel ou une belle erreur de parcours. Potter ne put se retenir de faire un léger sourire à la vue de ce visage plus impérial, un doux silence s’installa entre eux :

    - Tu préfères les Weasley ! Tu ne vaux pas mieux qu'eux Potter ! Laisse-moi partir !
    - Je ne te tiens plus.

    La voix de Drago se tordit en essayant de répondre à cette attaque, la chaleur de son corps se lisait sur son visage, Harry avait retiré son emprise sur son camarade quand celui-ci avait pris la parole. Les élèves se retrouvaient dos au mur les yeux dans les yeux. Un soupir se fit entendre de la part d'un sorcier pris au piège part un être plus malin que lui. Finissant par se mordre la lèvre inférieure, son visage plein d'hésitations était à croquer, Potter sentait bien au fond de lui une sensation d’apaisement, une chaleur sucrée comme d'une pomme d'amour qu'on viendrait à croquer en la sortant du four chaud. Leur cœur battait la chamade, que ça soit chez le jeune sorcier de Gryffondor ou de Serpentard, l’atmosphère devenait intime si bien qu'on aurait pu entendre les anges chanter des ballades. Un fin sourire permit au garçon de détendre cette ambiance si écrasante, il prit pour cela une voix qui se voulait un peu froide comme s'il voulait lui reprocher quelque chose. Pourtant c'était une manière un peu moqueuse de vouloir apprivoiser la flamme de la colère, mais c'était peut-être le pire moyen pour la raviver :

    - Il est plus que temps que nous regagnions nos dortoirs ! blêmit-il. Pousse-toi Potter !
    Sa main repoussa le corps de Harry enfin de pouvoir aller devant la porte pour s’enfuir dans les couloirs

    - Attends Drago : tiens !
    En prenant sa main, il y déposa un caramel qu'il avait gardé dans ses poches, ne sachant pas quoi en faire, en guise de…
    - Je ne suis pas contre toi Drago mais… en guise de ma bonne foi !

    - Qu'est-ce que tu veux qu'un caramel me fasse ! grogna-t-il furieux ouvrant la porte avec fracas serrant sa main sur le caramel sans le jeter, il partit pour la maison de Serpentard.

    Harry fit vite, se pressant comme un lapin pour retourner à son dortoir, revenant sur ses pas, en cours de chemin épuisé par cette course sans fin à travers les escaliers. Quand il arriva, sa maison n'était pas encore partie, Ron l'accueillit à bras ouverts, souriant. Un bonheur que l'enfant prit grand soin de ne pas toucher, serrant le deuxième caramel dans sa main avant de jouer avec entre ses doigts. Cherchant machinalement son lit, celui à côté de Ron fut parfait avec ses valises en dessous. Il demanda d'échanger avec son voisin pour rester près de son ami, ce qui bien sûr ne dérangea personne. Il s’assit à la fenêtre pour contempler l’horizon, caressant doucement sa chouette encore enfermée dans sa cage. Ronald sympathisait avec les autres tandis que Potter effleurait du bout de ses doigts la paume de sa main qui contenait l'emballage du caramel défait d'une couleur rouge/rose tendre. Il le porta à ses lèvres comme un précieux trésor qu'il ne voulait pas salir. Il croqua dedans en se demander s'il était dur comme de la pierre ou alors mou comme la guimauve, pourtant ce fut craquant sur le dessus pour ensuite se rependre dans un fondant brûlant qui caressa sa langue comme un chocolat fondu. Son goût était à peu près similaire avec un léger goût d'agrume qui disparaissait une fois en bouche. Ce n'était pas désagréable, bien au contraire, c'était une des nouvelles sensations qu'il éprouvait avec autant de facilité dans ce lieu si ''Magique''.

    Pendant ce temps, Drago, encore caché derrière le mur qui le séparait des toilettes pour hommes, recroquevillé sur lui-même regardait timidement la fenêtre qui se trouvait bien plus haut. Une silhouette se dessinait à travers les carreaux. Le sachet en plastique était sur le sol à ses côtés, défait et abîmé, il s'envola à la première brise venue...

    La chasse aux sentiments devrait commencer...


    15 commentaires
  • La nuit passa rapidement, Harry était partie se coucher à moitié endormis sous les bon conseilles de Ron. Le pauvre sorcier passa une nuit bien agité dans ses langes, si bien qu'à son premier réveille, il demanda conseille à son amis pour s'endormir. L'invitant même à l'imiter. Assis sur son lit, il regardais d'un œil presque paternelle que le corps de Potter disparaisse sous la couverture. Tâtant son coussin, ils ne tardèrent pas à retrouvaient Morphée et son pays magique jusqu'au lever du jours. Harry eu l'agréable surprise de dormir sur un lit moelleux dans des draps propre sentant le frais et non pas l'horrible odeur de renfermer, des draps qu'il devaient laver seul pour enlever l'horrible odeur de Dursley qui ne disparaissais jamais totalement. Les oreilles souples dans un cadres plus espaçaient que son placard sous l’escalier pour la première fois, il ne se sentais pas obliger de ce mettre en boule pour éviter de se cogner contre les parois. Le réveillé fut douloureux pour le pauvre enfant qui s'imaginer pouvoir rester un peu plus longtemps dans se lit agréable mais les ronflement incessant de Ronnal le réveilla complètement en quelques seconde seulement. Tout souriant, amuser par le bel endormis, il s'approchait à pas de loup dormant comme un loir avec un bras ou une jambes de travers. Amuser, le jeune Weasley ne partagea pas son avis en chutant lourdement sur le sol froid du carrelage.Dans un bruit sourd retenus par les draps qui l'entourant comme pour le protéger ou pour l'étrangler. L'aidant à se défaire de ses chaînes, le prisonnier n'attendais plus que son meilleurs amis finisse de le dénouer pour le jeter sur son lit. Dans un fou rire général, les enfants s'amusèrent à se lancer des coups de coussins, certain ratèrent leurs cibles pour s’abattre sans le moindre remord sur le reste de la classe endormis. Les camarade endormis se réveillèrent en sursaut, relancent les coussin sur un peu tout le monde. Une véritable bataille de polochons, fatiguant les plus paresseux qui profitant d'un deuxièmes coussin venant du ciel. S'en fessait une barrière contre le bruit, cassant leurs têtes entre pour se rendormis. La guerre pris fin sous les grognements affamer de l'estomac d'un Wesley sauvage affamer. Tout en riant de bon cœur en voyant le gourmande teindre ses joues aussi rouge que le feu. Ils décidèrent de se préparé affin de faire taire ses bruits qui remplissais la salle dans une cacophonie infernal. Presser par les autre, l'élut des dieux avait du mal à s'habiller sans trébucher dans les draps allonger sur le sol. Retombant en arrière, son meilleurs amis venait d’obtenir la vengeance idéal tout en essayant de l'aider un minimum pour aller manger.

    - Allez dépêche toi Harry !

    Une fois sur patte, il rejoingnèrent leurs amis dans dans la bonne humeurs marchant à petit pas presser vers le réfectoire. En ce beau matin, le soleil semblait aussi d’humeur joueuse en ce cachant quelques fois derrière de beau nuage blanc cotonneux. L'air frais provenant de la forêt remplissais leurs esprit, l'herbe fraîchement humide au différente couleurs si bien que personne n'arrivait à deviner les odeurs qui parcourrait leurs sinus. Dans un tel cadre de détende le jeune sorcier avait bien du mal à ce rendre compte qu'il était à l'école, tellement de liberté et de bonheur simple qui s'offrait à lui comme l'eau claire de la fontaine de jouvence. Harry se trouver enfin à sa place, dans un monde où on pouvait l'accepter sans rechigner, un monde ou le plaisir n'était pas interdis par l'oncle Vernon ou la tante Pétunia. Ici, ils ne pouvait pas essayer de l'étrangler avec des ronces pour laisser la priorité à la leurs fils trop gras et capricieux comme jamais. Sa détente était tel qu'il ne pensés même plus au garçon qui hantais lourdement son esprit comme un fantôme. Sa nuit fut guidé par ce petit homme au cheveux de soleil et à la peau de neige, si bien qu'un fois arrivé à la salle des banquet, il pris grand soin de se mettre du cote face à la table des serpentard. Là il aurait plus de chance de voir Dragos si seulement il apparaisse. Ce qui fut malheureusement pas le cas, aucune silhouette ne lui ressemblant avait pris place dans ton champs de vision. Si bien que ce début de journée tellement merveilleux, lui paraissait d'un seul coup bien maussade sans cette personne. Même le plus splendide des buffets ne sue lui redonner ce files de joies qui c'était envoler sans pouvoir le retenir une seul seconde. Toute ses merveilles à porter de mains aussi succulente soit-elle, n'avait de grande devant ses yeux, touts ses mets ne rester que de faste confiseries à coter du caramel qu'il avait manger la nuit présente. Renfermant les profonds sentiments de l'élut de son cœurs. Sous le regard vigilent de Ron qui semblait être le seul à avoir remarquer cette lueur éteinte dans les yeux du prodige, essaya maladroitement, à sa manière de lui remonter le moral. Des phrase stratégique qu'il avait du lire dans un livre ou un magasine féminin sonnèrent faux dans sa bouche remplis de gourmandises. Touché par cette délicate mais néanmoins foireuse tentative de réconfort, Potter ce laissais aller au plaisir de déguster un bon petit déjeuner préparé avec soin. Savourant le fait de se faire servir au lieux d'être le serveur et de ronger les misérable reste qu'on lui offrait rarement.

    La sonnerie retentis dans un tintement claire et limpide, huit coups raisonnaient dans tout le châteaux. Glaçant le sang des deux retardataires qui se fixait dans un mélange de panique soudaine et de reproches mutuel. Harry avait tellement attendu pour commençait son petit déjeuner qu'il n'avait point remarquer que la salle ce vidée aussi vite qu'elle c'était remplis quelques minutes au part avant. Ron qu'en à lui avait était si goinfre qu'observer les autres ou même l’horloge ne lui était même pas venus à l'esprit. Quittant la table sans terminer leurs bols, ils s'empressèrent de courir à leurs chambres pour récupéraient leurs bouquins. Traversant le manoirs dans le bruit claire deux leurs pas et sous le regard vigilent des tableaux qui savait y faire pour les effrayais. Certain se moquèrent bien poliment deux ses deux énergumennent, cachant leurs rires dans leurs manches en dentelle tout en détournant légèrement le regard comme s'il savait qu'ils n'auraient jamais le temps de leurs reprocher. Arrivant à la salle commun, les deux étudiants soufflèrent une seconde avant de se traîné dans leurs chambres, les excaliees n'avait heureusement pas bouger pendant leurs course folles. Ayant retenus le mot de passe, la grosse dame se montré plus accuillant que la première fois, souriant en leurs souhaitant bonne chance. Potter n’eut pas le temps de la remercier verbalement de sa compassion, préfèrent lui faire un signe rapide de la main en allant prendre ses bouquin. Cherchant parmi les draps humide de la sueur de la nuit et de foux rire matinal, le stricte nécessaires pour la première heurs de court, fessant mauvaise impression des le premier jours n'étaient bon pour aucune personne. Dire que c'était la première impression qui comptait. Tout en ramassant ses bouquins, il paniquais en secouant son amis. Partant en trompe dans les longs couleurs, leurs court d'éducation physique aurait pu se faire en ce moment en vus des effort surhumain qu'il fessait malgré leurs point de coter et leurs jambes qui semblait s'allourdire à chaque pas. Tournant dans l'angle de ce gigantesque labyrinthe, ils regardèrent en se rapprochant la grande porte en bois massif. Enfonçant cette dernière en soufflant de bonheur, ils ne c'étaient pas tromper de classes. Leurs amis et les serpentards se retrouvèrent tout assis, sagement à leurs pupitres en train d'écrire la leçon du jours dans un silence dignes des monastères.

    Les plus curieux se retournèrent pour observer les deux intrus qui osaient ainsi ce présenter à leurs premier court. Parmi eux, le regard d'Harry s'arrêta immédiatement sur le visage claire d'un garçon de son age. Admirant un cour instant ses traits avant l'apparition du professeure métamorphoser en chat, poser sur son bureau comme sur un trône de roi ou de reine. La situation fut telle, que les deux étudiants se murèrent dans un profond silence et se plièrent religieusement à la discipline qu'introduisais le professeur dans sa salle de cour. Partant s’asseoir en face du bureau principal, il ne pu retourner son visage afin d'observer une seconde de plus, le beau Malfoy...//Tout la matinée fut ainsi, enchaînant court de potion et d'astronomie, maladresse sur maladresse tout passer si rapidement entre regard curieux et réconfort de Ron qui semblait apprécier que pour une fois, il y est plus tête en l'air que lui. La honte que lui avait infliger M'Rogue fut si sévères que Potter en trembler encore. Restant longuement pétrifié et fasciné par cette homme tout de noir ressemblant au corbeau menacent qu'on trouver dans les vieux comptes de sorcière ou dans les cimetières rendant ce lieux encore plus morbide qu'il ne l'était déjà. Glaçant le sang des pauvres passant venant innocemment déposer une ou deux fleurs sur la tombe en pierre, essayant de la rendre plus joyeuse tout en gardant le cœur lourd comme du plomb. Le jeune prodige semblait ressentir que trop bien cette mauvaise sensation. Refermant une main sur son cœur, d'un seul coup, il lui parait bien plus lourds, sa cicatrice le brûlant légèrement comme si on le narguer avec une flamme de bougie. La frottant doucement en chassant le diable de ses penses. Vous repartaient vers la salle d'étude, tout la classe semblait vous traîné comme de vieille relique jusqu'à vos place. Ne prenant même pas le temps d'observer le sang pur de la table d'en face craignent de faire une boulette qui soit irréversible. En face de toi, Hermione Granger, étudiant un de ses énorme paver qu'elle seule pouvait lire dans un espace si détendus. Tout le monde parler au s'exercer à de nouveaux sortilèges que Sinus rater constamment en l’exposant. Un cris de chouette retentis, les yeux émerveilles pointer vers le ciel Ronnal informer l'arriver du courrier par les hiboux voyageur.

    Remplissant rapidement la salle de leurs cris servant sans doute de salutations et de leurs battement d’ailes. Tout la volaille arrivait des quatre coins du monde, volant à travers la salle en cherchant leurs maîtres et maîtresse pour y déposer les lettres des parents ou les cadeaux offerts pour leurs redonner du courage pendant cette longues année d'étude. Les attrapant au vole, tout le monde obtenez des merveilles. Des lettres remplis de mot tendre souhaitant beaucoup de réussite. Seul Potter d’obtenus aucune nouvelle, pas vraiment surpris, il ne s'attendait pas a avoir une lettre de ses tuteurs. Ils devaient être bien heureux de cette débarrasser de lui, ou plutôt, il était bien heureux de ne plus avoir cette horrible famille sur le dos. Admirant se spectacle féerique un moment, son regard retomba sur les affaires obtenus par ses amis, demandant d'emprunter le journal de Ron qui semblait plus préoccuper à lires les lettres de ses parents. Ouvrant le journal en tournant le visage, il essayait de voir si d'autre objet plus impressionnant que du papier avec de l'encre dessus n'avait était envoyer pour parfaire sa connaissance du monde magique. Neville fut d'ailleurs le plus intéressent de tous, obnubilant tout le groupe, il avait obtenus une étrange boule qui commençait à devenir rouge à l’intérieur. Hermione nous expliquas plus en détail grâce à sa grande connaissance emmagasiner dans son cerveau. Harry était fasciner par cette instrument de toute beauté. Ce monde renfermer des denrée rare que le jeune sorcier espéré connaître par cœur un jours dans sa vie. Secouait par les autres en le tirant de ses rêves et des ses pensés futiles, refermant ses bouquin rapidement, le sorcier se mis à rire en prenant tout ses livres sous son bras, partant rejoindre tout la garnisons pour le court de vol.

    - Vite Harry faut pas arriver en retard cette fois-ci !!

    Traversant les murs en pierre, ils furent guidée par les autres élèves connaissant déjà les lieux. Arrivant dans une des plus grande court du châteaux. Une aller de gravier s’offre à eu jusqu'à l'emplacement exacte du début du court. Le lieux était dégager, grand et libre parfait pour des débutants sorcier apprenant tout juste le maniant du ballait magique, volant aussi haut dans le ciel que les aigles royaux. Les deux classe se retrouvant aligné face à face comme deux tours éternellement ennemie. Les balais déposaient sur le gazon vert très à la mode anglaise, le temps passez lentement, laissant le temps d'imaginer diverse images dans le grand ciels bleus. Les ombres jouèrent entre elle, bousculant les amis, rigolant doucement en secouant les plus absent. Potter quand à lui c'était perdu sur un nuage blanc, voyagent au gré du vent aussi loin que possible ? si bien qu'il se crus enfermer dans une bulle protéger des autres et de la terre ferme. S'imaginant voler par delà la mer et les terres inconnus du monde magique, ce fut une bousculade de forcé de Dragos qui le ramena à la réalité. Rapidement ses yeux balayèrent sa silhouette qui partais en face de lui. Ce rangeant convenablement dans sa lignes sous les rires des autres membres de sa maison. Le félicitant, le touchant d'un geste naturel, ses sous des yeux envieux qu'Harry occultait le sang pur. Maudissant tout ceux qui le toucher d'un geste naturel tout en se demandant s'il n'avait pas jeter son présent de la nuit dernière. Se sentiment étrange qui déborder encore de sa poitrine, lui déréglant l'esprit dans une jalousie malsaine. Tournant le visage pour admirais au loin, les statues en pierre sculpté à même la roche décrivant des expressions différente à chaque fois comme si elles se retrouvaient vivant des les yeux de l'élève. Un sifflement distincte le fit reculer d'un pas, laissant la place au professeur bibine, passant aux travers d'une grande allée dessiné par ses étudiant dans une allure noble et distingué. Sa robe grise s'envolant difficilement dans ses petit pas presser, marchant en mettant ses gants d'une manière aussi déterminer que résolut. Saluant quelques élève de la mains, le bonjours en chœur des étudiants raisonnaient longuement dans la cours vide d’élever et du calme plat des heurs de court. Dragos glissait un regard inquiet envers l'étudiant perdu dans ses rêve, le regardant avec insistance sans même le remarquer, les explications de l'enseignant rentré dans une oreilles pour sortir de l'autre.

    Harry se sentait longuement observer, chaque geste qu'il fessait le mettait mal à l'aise. Ses yeux essayèrent de trouver le mystérieux espion qui lacéré du regard, mais rien à chaque fois qu'il relevait le visage pensant le le mettre à jours, mais rien, aucune coupable pris sur le vif. Seul Dragos détournais le sien dans un murmure répétitive à un de ses deux voisin. L'enfant prodige trouva en l'espace d'un instant un profond sentiment de sécurité sous ses gestes cachais. Ramenant le sourire à ses lèvres, il put remarquer l'expression adoucis comme apaiser d'un étrange garçon de la maison des serpent. Le deuxième coup de sifflé le ramena une nouvelle fois à la réalité enfourchant son balais, de nouveau l'étudiant se retrouvait être à la traîne de ses camarades. Un nouveau coup de sifflait et hop, Longdubas s'envolait sans attendre, tout le monde était aussi impressionné que surpris, peu rassuré sur sa machine volante, les appels à l'aide qu'il murmurait faiblement avant de s'en aller à vive allure a travers tout les toits du château raisonnais comme des cris de bête qu'on égorger. Tout le monde le pointé du doigt, inquiet de ce qui aller lui arriver. Les filles les plus sensibles se cachait les unes derrière les autres, priant intérieurement pour qu'il ne se tue pas. Les garçons, plus courageux osait observer tout la scène dans les yeux horrifier. Neville ne contrôlé rien, si bien qu'il faillit percuter l'enseignant de pleins vouer si celle si n'avait pas remarquablement esquiver l'assaut. Tout comme les élèves qui éloignèrent chaqu'un de leurs coté pour évité de se blesser en se prenant se balais fou. Courant pour le poursuivre, tout le monde était affreusement inquiet, le voyant terminer sa course sur la plus haute statue, maintenant sa cape grâce a sa lance. Malheureusement le poids de l'étudiant était conséquent et de statue en statue, il finis par ce retrouver par terre entourais de tout ses camarades. Le professeur passa en force pour observer les dégâts. Heureusement, il s'en sortait qu'avec un simple poignée casser pourtant la frayeur qu'il avait fait laisser encore de longues sueur froide dans le dos d'Harry. Menaçant les élèves en l'emmenant à l’infirmerie, plus personne n'avait le droit de toucher les balais pour essayer de faire un petit tout des les airs.

    Peu toucher par l'incident horrible de Nevil, Dragos se montra fourbe et mesquin en se moquant ouvertement de ce pauvre garçon emmener tout droit chez l’infirmière qui bien que compétente pouvait se montré parfois très rude en fonction des cas présent. Potter fut obliger de se montré plus froid que le gamin pour aidée un amis de sa propre maison. Lui demandant d'une voies froide et ferme de lui rendre l'objet tout en s'adressant à son dos, qu'il trouvait d'ailleurs bien tailler et magnifique. Malfoy semblait plutôt mal le prendre en se retournant plus que furieux, un air supérieure marquer ses trait du vice de l’hypocrisie. Ne comprenant pas pourquoi Harry osait lui parler sur un tel tons. Plissant le regard, son cœur venait de se faire mordre par le plus venimeux des serpents. Lui injectant le plus mortel des poisons connus jusqu'à ce jours :La jalousie. Le provocant devant tout la classe sans pour autant laisser voir se mal qui lui donner envie de vomir. Ne comprenant pas pourquoi Potter prenait ainsi la défense d'une simple 'connaissance. Enfourchant son ballait, il monta dans les airs pour le provoquais. Cherchant s'en doute la limite qu'il porter en lui, Dragos supporter plutôt mal le fait qu'il n'ose pas le poursuivre. Lui lançant des piques jusqu'à qu'enfin Potter accepte de le rejoindre malgré la voie de la raison que lui avait murmuré Hermione. Il était exaspéré par le comportement étrange de se garçon au allure d'ange. Satisfais, il continuais pourtant à se montré hautain et monstrueuse, une véritable langues de vipère qui ne comprenais pas ses deux sentiments si différent qui se bousculer dans son cœur. Entre sentiment naissent et jalousie profonde, Malfoy lança une défit au pauvre Harry bien perdue dans cette histoire. Partant en flèche pour sauvé l'objet en verre. Il le rattrapant de justesse, souriant de tout ses dents en le montrant à tout sa classe sous le regard encore plus venimeux du perdant.

    Plus personne ne pouvait les entendre à leurs hauteur, seulement les observer vaguement. Être si près et à la fois si loins de lui fut compliquer à ressentir dans le pauvre cœurs de l'élut. Baissant la tête sans pourtant quitter son regard des yeux, le vent, les courant d'air et les toutes premières sensations qu'il retentissait loin du sol, lui paraissait magique. Toute autant qu'elle puisse être surnaturel et magique, elle n'en rester pas moi agréable et chaleureuse en compagnie de tout aussi agréable de la passer avec Dragos qui semblait ruminer une colère terrible. Peut-être le fait que ça soit interdis justement, la peur du danger donnant un soupçon de frisson dans la pratique de ce jeux bannis. Le regard remplis de haine, Harry passa juste à ses cotés quand il aller redescendre savourer la victoire avec ses camarades de Gryfondors, descendant petit à petit pour écouter une nouvelle fois les propos de Malfoy, le provocant encore une fois des manières les plus sordide. Il le prenais au piège entre ses sentiments pour lui et ses amis. Il savait poser des problèmes épineux qu'on ne pouvait pas résoudre avec deux belles phrase bien polies et bien placer dans un contexte plus que raisonnable. Entre l'incompréhension d'Harry sur les agissements plus que douteux de Dragos, et la jalousie et l'envie de se dernier, tout devenais bien plus compliquer pour faire sortir la vérité. La fierté des Malfoys et son propre amoure propre l’empêcher d'avouer qu'il ne souhaité pas le voir avec d'autre homme, pourquoi ? Il ne le savais pas, seulement cette douleurs dans sa poitrine était-elle telle qu'il était difficile de la calmer qu'avec un simple sourire. Évitant de se montré son sensible, il lui déclara comme solennellement une entré en guerre entre deux nations :

    - Bravo Potter ! Déclara-t-il d'un ton plus qu'ironique. Comme quoi tu ne sais que mentir ! T'es belles paroles d'hier soir c'était juste du vent

    - Mais Dragos ! Qu'est-ce que tu raconte ? Je te jure que je ne suis pas contre toi !

    - Menteur ! Pourquoi tu m'as humilier devant tout le monde alors ?

    - C'est de ta faute d’abord, tu n'avais pas à voler le Rapeltout de Neville , Hésitant il à lui répondis

    - Neville, Neville, y en à que pour lui ! Si tu disait réellement la vérité, d'aura aucun mal à me le prouver se soir ! On passera seul une nuit au troisièmes étages, t'aurai aucun mal à défier les interdis comme pour Longdubas.

    Terminant sa phrase par un petit geste polies de la tête, Dragos s'envola bien plus haut dans le ciel alors qu'Harry descendais fêter sa victoire avec ses camarades. Un grand sourire sur les lèvres mélanger entre joies complète et angoisse naissent. Les problèmes ne fessait que commençait en vus de la silhouette menacent du professeur principal de la maison de Gryfondor qui approcher à grand pas. Le reclemmant de toute urgence comme s'il avait laisser de l'huile sur le feu. La suivant calmement, son visage se retournaient les autres, voyant son ennemie sourire satisfait des problèmes qu'il venait de lui causer tout en gardant le regard éteint. Un profond voile d’inquiétudes rester grave dans ses yeux comme saigner à blanc par le remord. Un timide sourire pour le rassuré en s'éloignant de plus en plus du court de vol. Harry espérait sincèrement que tout se passerais bien. Ce qui fut le cas, tout ce passa plus que bien en vus des acclamations de joies que lui lancèrent un peu tout le monde. Surtout Ron qui semblait l'envier et l'admirais en même temps, les yeux plein d'étoile en partant vers la salle des banquets. La sonnerie retentissais, la première journée en temps que sorcier et collégiens venait de se terminer pour le jeune Harry Potter et ses amis. Satisfait, il espérait que son rendez vous secret ce soir avec Dragos ne leurs attireraient pas de problèmes. Arriver à la salle des banquets, il s’installait comme à son habitude en face de Ron et proche de la place de Malfoy à la table dans face. Ce demandant comment il allait faire pour le retrouver dans tout le château tout en ayant une petite idée derrière la tête. A la fin du banquet, l'élut dis à ses amis de l’attendre une seconde, partant au toilettes où avait retrouver Dragos la nuit dernière. Il espéré le trouver dans les parages, cherchant du regard, il trouvais un emballage de caramel défait. La même marque qu'il avait donner à ce derniers au claire de lune. Rougissant légèrement, surpris qu'il est quand même manger.

    Entrant dans les toilettes, il y trouvait une silhouette familière poser contre le mur en face de lui. Le regardant toujours d'un air aussi fâcher. Le sourire du sorcier ne calma pas la rage qu'avait nourrit le serpend pendant tout la journée, lui passant devant, la tête haute fier. S'arrêtant à son hauteur en murmurant de manière à ce que personne ne puisse jouer les curieux à leurs petit rendez vous.

    - Rendez vous ici après l'extinction des feux !

    Soufflant son accord, Dragos sortais sans se retournais suivit d'Harry qui retrouver Ron tout souriant. Passant par la cour il espérait gagner du temps pour regagner la salle des commune. De nouveau acclamer par Ronnal qui n'arrivait pas à ce passer de la tête que son amis aller devenir l'un des plus grand joueur de Quidditch. Pourtant la nouvelle, n’enchanter pas tellement le jeune concerner. Paniquant à l'idée de se montré ridicule, ce fut ça bonne étoile Hermion qui lui appris que son père était aussi attrapeur dans l'équipe de Gryfondor. Le jeune prodige voulut automatiquement trouver le beau blond pour lui raconter. Mais retenus par un étrange froide, le ralentissant des ses rêves vougeux. Remerciant la plus futé des demoiselle, ils regagnèrent tout ensemble la chambre commune. Surpris qu'elle en sache plus, le rouquin essaya de comprendre pourtant la réponse de son amis le laissa bien perplexe. Arrivant enfin dans la chambre des garçons après avoir combattues le frère de cerbère, un horrible chiens à trois tête qu'on ne tenais à voir qu'en enfer. Harry, n'avait aucune envie de dormir dans cette espace morbide. Fessant semblant de dormir des ses draps, il regardais le bois souple du haut de son lit, dormant dans des vieux lit à baldaquins, c'était merveilleux pour garder un peu d’intimité et magnifique ouvrage à observer. Le préfet passa dans les chambres, éteignant les lumières, il ne rester plus qu'un grand silence dans les dortoirs. L'heure était venus, se relevant doucement, Harry observer tout ses amis endormis avant de préparé un petit baluchons, enfermant un coussin et une couverture dans son draps chaud. Il partait retrouver son ennemis au lieux indiquer. Les ronflements de son meilleurs amis couvert ses bruits de pas, si bien qu'il put refermer la porte sans réveiller personne. Soupirant, son cœurs n'aurait pas supporter de se faire découvert. Descendant doucement les escalier, il était à l’affût du moindre son prévenant de 'x' personne mais rien. Partant rapidement dans tout les couloirs, il retrouva son chemins grâce à la vois de Dragos qui l'avait reconnus dans l'ombres.

    - T'en a mis du temps Potter !

    - Excuse moi Dragos, mais tu sais allez dormir la bas n'est pas une bonne idée, on risque de se faire prendre par Rusard !

    - Aurait-tu peur Potter ?

    La vois de Dragos continuais de se voilais dans le mensonge. Toujours aussi rugueuse, ils partaient tout les deux pour le troisièmes étages. Refermant la porte derrière eux, la lumière fut automatique à leurs entrés. Lui souriant doucement en trouvant des vieux matelas user dans un coin cacher. Fessant tomber le lourd objet sur le sol, ils réussirent à ne pas le faire chuté trop bruyamment sur le sol. Ouvrant le baluchons pour y déposer le draps avant les deux coussin, leurs matelas était simple, ils allaient devoir dormir tout les deux sur le même espace. Laissant Malfoy s’installer, Harry terminer les préparations avant de ce glissait dans les couvertures. D'abord, chaqu'un essayer de gagner le plus de place, laissant grogner des paroles que personne ne voudrait entendre. Se retournant vers lui, leurs visage ce fessait face malheureusement seule la lueur de la lune permettais de distingué leurs visage. Celui de Dragos semblait en feu, baissant la tête en se blottissant contre le torse d'Harry, sa chaleur le réchauffer peu dans cette horrible pièce froide et humide. Fermant les yeux, leurs corps étrangement entrelacer trouvèrent le moyen de se réchauffer le plus possible. Leurs jambes s’entourèrent entre eux, les bras du blondinet bien serré contre son torse, il laissait les bras de Potter entourant sa taille. Les yeux clos, ainsi positionnais plus aucun des deux élève ne bougeaient. Rougissant à vus d’œil, Dragos n'osait plus lever le bout de son nez de peur de subir des moqueries de la part du seul étudiant encore lever à cette heurs tardive de la nuit. La honte couvrait ses joues, sa jalousies venait de prendre une grande claques après tout l'enfant prodige était bien à ses coté bravent l'interdis pour une nuit. L'envie de le remercier brûler ses lèvres seulement Potter le pris de vitesse pour agrémenté la nuit étoiler.

    - Dit Dragos … tu as … manger le caramel que je t'es donner ? Hésita-il à demander

    - Je vois pas pourquoi tu parle de ça maintenant !

    - Répond simplement... s'il te plaît …

    -  Oui, il était bon... t'es content ? Maintenant laisse moi dormir !

    Tout souriant Harry le forçait à relever le visage, voyant enfin le visage rouge honteux du jeune garçon. Fuyant le regard dans la grande pièce vide, vers les statues criant et hurlante d’effrois, celle qui ne parlerons jamais tout en ayant tellement de chose à dire. Leurs silence museler aux toiles d'araignées peuplant ses catacombes. C'est ici, que deux amant se retrouvèrent une lune de plaine lune sans que personne ne le sache au silence d'un grand châteaux.Le fait que les yeux de Potter soit toujours autant attiré par Malfoy était bien le signe de quelques chose... d'un amour sans doute incompris et timide qui grandit de jours en jours. Le silence c'était poser dans la petite salle, les yeux dans les yeux aucun des deux enfant ne trouvèrent le temps long ni le sommeil. Épuiser par le temps, ils finirent par s'endormir …

     

    Sans plus de discutions, sans plus de réponse à leurs question... 


    6 commentaires
  • Voilà, en ce moment je réfléchis beaucoup à reprendre cette fiction. Je pense que je vais la continuer vus que c'est certainement l'une des premières que j'ai faites et elle est assez simple grâce au copyright  de J K Rolling ou plutôt de l'emprunt des personnages que je fais de ses supers best seller. Mais j'aurais sérieusement besoin de nouveau perso qui feront l'apparition dans le ou les prochains chapitre.

    Si c'est possible ne me donner pas les couples déjà fait comme Ron x Hermione, si je ne peux pas caser Ron avec un autre homme ou Hermione avec une femme, je l'ai laisserais ensemble. Sur le même base ne me dite pas Harry x Ron ou Ron x Drago ( quoi que si dite le comme ça je ferais les goûts de chacun et ce ne sera que mieux pour la suite de l'histoire)

    ___________________________________________________________________________

    Personnage déjà fait et présent dans la fic : 

    Drago Malfoy X Harry Potter

    Personnage déjà fait et non présent dans la fic :

    Gondric Gryffondor x Salazard Serpentard 

    Personnage proposer : 

              ~ Sinus x Remus proposer par Lady_America

              ~ Hermion x Ginny proposer par Lady_America

              ~ Lucius x Severus proposer par Lady_America

              ~ Ron x Neville proposer par Lady_America

              ~ Fred x George proposer par Lady_America

              ~ Hermionne x Luna proposer par Lady_America

     

    Merci de votre aide

     


    18 commentaires
  • Il ne devait pas être bien tard, certainement vers les trois heures du matin. Harry venait de se réveiller à cause de la froideur de la pièce. Les vielles pierres gardaient l’humidité des mauvaises canalisations de l'école. Il n'avait pris qu'une toute petite couverture pour dormir là toute la nuit. Et malheureusement la nuit fut courte pour le jeune Potter malgré son oreiller chauffant. Drago se réveilla peu de temps après lui, aussi froid qu'un glaçon. Il dévisagea rapidement l'autre enfant. C'était une erreur d'essayer de prouver quelque chose, aucun des deux ne semblait très ravi de leur moment passée dans le couloir interdit. Ils se souvenaient à peine pourquoi ils s'étaient accordés à faire cette étrange sortie. Se relevant, Harry plia sa couette et tendit la main pour aider son partenaire. Le jeune blond le regarda avec dédain tout en se levant avec une superbe facilité. À son tour, il plia sa couette et jeta un dernier regard à Harry. Tous deux baissèrent les yeux et sortirent de ce maudit couloir. C'était stupide de vouloir rester ici, d'ailleurs personne ne savait réellement pourquoi ils en étaient venus à faire ça. Leurs chemins se séparèrent pour que chacun puisse retourner dans son dortoir respectif. Ils partirent sans même se retourner ou s'adresser un seul regard. Harry remonta dans sa chambre, se pressa dans son lit et ferma les yeux une fois que sa tête toucha son oreiller. Respirant calmement, il espérait trouver le moyen de s'endormir rapidement. Pourtant, il avait beau se retourner dans son lit encore et encore, le sommeil le fuyait. Il se mit sur le dos, ses yeux fixant le plafond. Prenant une grande bouffée d'air, il gonfla ses poumons au maximum avant de tout expulser. En même temps, ses mains vinrent se cacher entre ses mèches souples. Il serra ses ongles sur son crâne pour se gratter, pensif comme une vieille statue de marbre. Dans sa tête le chaos régnait en maître. Tout allait trop vite entre leurs paroles et leurs actions. Et maintenant il se retrouvait perdu dans cette flopée de sentiments. Un flot tellement important qu'il en devenait étouffant. Dans son lit ses draps l'angoissaient et l'oppressaient. Lui donnant l'impression de noyer dans un torrant. 

    À son réveil, Harry était pire qu'un vieux troll des cavernes. Il n'avait pas osé dire à Ron ce qu'il s'était passé la veille de peur de sa réaction. Son ami s'en douta, d'ailleurs, fort peu. Pour lui Potter avait dormi toute la nuit dans son lit. Mettant ses chaussons, le rouquin regardait le garçon avec une certaine distance. Il fallait avouer qu'une étrange aura l'enveloppait, un aura noir et inquiétante. Ronald descendit dans la salle commune, laissant son nouveau meilleur ami en train de rêver tout éveillé. À chaque fois qu'il regardait dans le vague, tout ce qu'il voyait c'étaient les échanges de regards ou de signes discrets qu'il se faisait avec l'élève de Serpentard. Celui qu'il préférait, c'était le regard de supériorité suprême que Malfoy lui avait lancé en cours de potions. Souriant bêtement, il finit par s'habiller d'un mouvement lasse. Un peu ralentis par les souvenirs et par la nuit trop court qu'il venait de passer. Mais le temps continuait de coulée sans attendre Mr Potter qui se retrouvait bientôt en cour. Poudlard était un endroit agréable et chaleureux, la maison Gryffondor était comme une grande famille soudée. Tout ce dont le jeune homme avait toujours rêvé. Quant à Drago, il considérait leur relation comme une recherche d'amitié. Ils étaient diamétralement opposés sur tous les plans, pourtant il ne pouvait pas admettre qu'il le détestait. Harry ne voulait certainement pas avoir d'ennemi dans ce nouvel univers. Hochant négativement la tête, il écrivit sur un parchemin les hypothèses possibles. Reposant sa plume dans son encrier, il regarda méthodiquement son travail avec une mine satisfaite pour avoir parfois trouvé de bonnes pistes de réponse. Il en eu même une qui fut tout à fait satisfaisante. Seulement le bruit d'une explosion venant de son voisin de classe le sortie de ses pensés. Flanagan venait juste de faire exploser sa plume en essayant de jeter le soir de la lévitation. En sortant de classe, Ron se montra particulièrement bruyant, à tel point que c'en était légèrement agaçant. Se plaignant de la correction qu'il avait eu de la part d'une fille. Harry entre les rires et les fou rires vécut pendant un moment une vie comme la plupart des enfants de son âge. Une vie facile dans un endroit où la normalité semblait être liée avec la magie. Le jeune garçon sentit le bonheur percer son cœur pour la deuxième fois de son existence. Poudlard était un endroit attirant, plus encore que les beaux yeux bleus de Drago Malfoy. 

    La journée n'eut rien de très palpitant par la suite. Quelques court de potion, de métamorphose ou même de défense contre les forces du mal. Tout un temps où Harry évita soigneusement de croiser le blondinet. Il ne savait pas réellement pourquoi, mais il n'avait aucune envie de le croiser. Cela venait de son ventre, de la boule d'angoisse qu'il se serrer dans sa gorge rien quand y pensant. Les cours s'enchaînaient à vive allure, le temps fuyait comme une jouvencelle vers le crépuscule. En silence, ce fut bientôt le dernier cours de la journée et l'on put enfin souffler. Il partit vers la salle commune dont l'ambiance rayonnante de l'après-midi restait immortellement inchangé. Une fois éloigné de Malfoy, tout semblait différent, un peu comme quand on le séparait des Dursley. C'était une nouvelle manière de respirer et tout ceci était très agréable. Comme si les choses se rangeaient elles mêmes à leurs places respectives. Quand les cloches sonnèrent l’heure du dîner, les portes de la Grande Salle s'ouvrirent dans un grand fracas. Comme d'habitude, chaque élève arrivait pour le repas après être passé dans sa chambres ranger soigneusement ses affaires dans sa malle. Certains finissaient encore leurs devoirs, d'autre, comme Ron, dévoraient le festin sans se soucier du reste du monde. Si vous aviez vu, ses lèvres et la moitié de ses joues luisaient d'une couche de gras. Il dévorait la nourriture des yeux et l'avalait sans mâcher. Harry lui tendit plusieurs fois une serviette propre pour qu'il lui enlève cette vision d'horreur. Ron le remerciait souvent la bouche pleine de poulet et se resservait une autre part encore plus importante de poulet ou autre. Ce fut au milieu du repas que le jeune garçon remarqua qu'il manquait quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Hermione n'était pas aux côtés du jeune rouquin. Une jeune fille au cheveux assez long qui tombait en d'une manière souple sur ses épaules. De couleurs marrons claires, il semblait flotté sur ça robe de sorcières. Ils se connaissaient peu, mais elle prenait toujours place à côté de l'un des deux garçons. C'était devenu un peu comme un pilier de bar, la présence rassurante qu'on s'attendait à trouver là par qu'elle le devait. Par excès de curiosité, il finit par poser la question à mi-voix à son ami. Celui-ci lui répondit vaguement ne s’y intéressant pas plus que ça, préfèrent reprendre une assiette du meilleur met. Au loin, Harry avait senti un regard luisant le pourfendre. Venant dans son dos comme une flèche qu'on aurait tiré à partir d'un arc de la jalousie. Ce ne fut qu'une fraction de seconde pendant laquelle le regard de cette vipère lui glaça le sang. Un regard qui lui coupa non seulement l’appétit mais l'envie de dire un mot de plus. Il n'eut d'ailleurs pas le temps de se retournait qu'un cri déchirant retentit dans la salle. Le cris d'un professeur ayant croiser un troll dans les cachot. Arrivant essoufflé pour raconté sa mésaventure. Une voix si troublante qu'elle fit taire tout les chuchotements et les petits murmures du repas.

    Ce passage de l'histoire n'apporte pas grand chose à la nôtre sauf peut-être un fait : Le jeune Potter se fit une nouvelle amie qui le captiva par sa perspicacité et par son ignorance sur ce monde. Elle le comblait du mieux qu'elle pouvait en étudiant et il devait admettre que c'était très impressionnant de sa part. Cette ressemblance lui fit sentir que cette demoiselle serait à coup sûr une grande amie. C'était des liens qu'il tissait tout naturellement avec tout le monde. Tout en souriant, le jeune Potter avait complètement chassé de son esprit le regard assassin qu'un jeune garçon avait osé porter sur lui. Ils remontèrent en salle commune, où Ron et lui discutèrent toute la soirée. Loin était cette affreuse attirance et cette relation qui ne tournait pas rond. Plus tard, Harry fini par coucher son meilleur ami dans son lit. Il bavait déjà comme un nouveau né, la bouche grande ouverte sur son oreiller. On l'entendait même marmonner dans sa barbe. C'était étrange de se dire qu'il était tombé comme une masse dans un sommeil bien lourd en pleine discutions. Harry se coucha à sa suite, son visage tourné vers la fenêtre. Il ne voyait au loin que des formes vagues et floues déformées par le verre. Remontant le drap sur ses épaules, il afficha un sourire heureux et reposé avant de s'endormir. La soirée avait été forte en émotions, à tel point qu'il ne lui fallut pas longtemps avant d'aller au pays des merveilles. Sur le chemin des rêves guidé par Morphée, Harry s'imaginait mille et une foutaises aussi légères qu'un vol d'hirondelles. Il ne sentait pas encore le stress et son lot de problèmes qui allaient émerveiller l'apprenti sorcier dans la prochaine journée dans ce lieu enchanté. Mais pour l'instant, il était dans un monde qui n'appartenait qu'à lui. Un monde où les problèmes étaient inexistants et les morts aussi. Il chevauchait le monde étoilé, surplombant des vallées ensommeillées dans le crépuscule d'un soleil orangé. Tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté dans l'esprit d'un enfant. À onze ans, on ne se soucie guère des histoires d'amour ou même de ce que ça peut représenter. De toute manière, tout viendrait bien assez tôt...

    « ry.… Harry ! grinça une voix à ses côtés.

    Ce matin-là, Ronald réveilla son amis de sa voix claire de jeune paysan. Il le tira hors du lit avec de grands gestes pouvant donner mal au cœur à n'importe qui de normalement constituer. Son visage rayonnait d'un air plus que ravi avec ses quelques taches de rousseurs. Tirée de son sommeil de plomb, Harry chercha ses lunettes sur sa table de chevet. Tâtonnant sur le bois de sapin de sa table de chevet avant d'attraper la paire qu'il porta à sa tête. Il mit ses lunettes en ne cachant pas une légère fatigue et un semblant de reproche à Ron. Il aurait volontiers dormi un moment de plus, mais c'était impossible à cause de l’insistance du rouquin.

    - Dépêche-toi, Harry ! Il faut descendre manger et se préparer ! »

    Habituellement, Ron n'était pas le premier réveillé des deux garçons. Il avait même tendance à traîner comme une larve le plus longtemps possible dans son lit. Pourtant, ce aujourd'hui, ce fut Weasley qui se réveilla en premier non sans une certaine joie commune à toute la maison de Gryffondor. Tous semblait être gonflée d'une existation communiquative. Tout en se préparant un peu à la va vite Harry voyait les garçons lui souhaiter bonne chance et admirer sa panoplie de joueur de Quidditch. Ce fut le dévoué ami de Harry qui lui sortit toutes ses affaires, aussi pour s'admirer dans la glace en s'imaginant porter une tenue similaire. La matinée fut pleine de rebondissements, tout Gryffondor était en émoi. Harry ne put savourer un instant de paix qu'une fois dans les vestiaires avec le reste de son équipe. Un moment où il pouvait enfin entendre son cœur battre à un rythme affolant. Au loin, on entendait encore le ronronnement de la foule acclamant son équipe préférée. Le public tremblait d'excitation et le nouvel attrapeur d'une certaine angoisse. Elle le rongeait de l'intérieur comme un parasite se visualisant par un certain mal à respiré. Son cœur se bloquait à chaque battement pour repartir encore plus fort dans sa poitrine. Son esprit s'embruma d'une terreur inconnue et les mots de Dubois ne réussirent pas à lui remonter le moral. Le premier coup de sifflet résonna dans la tête de Harry alors qu'il enfourchait son balai. Il respira un bon coup. Il avait répété l'entrée avec l'équipe, il n'avait pas à avoir peur, et de toute manière, les portes s'ouvraient sous les applaudissements des fans. Frappant le sol, il s'éleva dans le ciel pour quelques figures acrobatiques élémentaires. Le vent et le sensations lui firent oublié tout ses tracas. Dans le ciel, il n'avait aucun mal à oublier ses supporters. Il entendait clairement malgré tout ses trois amis qui faisaient plus de bruit à eux seuls que tous les élèves de leur maison réunis. Hagrid, Ron et Hermione lui glissaient des regards d'encouragement et des sourires réconfortant tout en brandissant fièrement leurs couleurs. Chassant la peur ainsi, le stress laissa place à un autre sentiment : l'excitation. Ses mains crispées sur le manche, sa respiration se coupa de nouveau. En bas, dans la tribune adverse, un jeune blond ressemblant à une vipère se tenait droit comme un piquet avec son écharpe aux couleurs vert sombre. Il regardait avec mépris tous les joueurs de l'équipe adversaise, allant même jusqu'à s'attarder sur Potter pour ensuite détourner le regard de la manière la plus méprisante qui soit. 


    Le cœur lourd, le coup de sifflet le mit quelque peu en désarroi. Incapable de réagir, tout ce qu'il essayait d'oublier revenait dans son esprit. Attrapée par les ronces du remord et du regret, il se laisser saigné sans ce défendre. Le doute, la peur et le poison de la honte faisaient comme une toile d’araignée dans son esprit. Il tissait de manière si habile ce piège pour qu'il ne puisse plus réagir. Un moment de doute, une peur aiguë et une révolution intérieure. Ce fut la chute de Dubois qui le réveillant. Le voyant chutait comme une enclume sur le sol. Les cris secouèrent le jeune attrapeur, lui ouvrant les yeux. Sa frustration se transforma en désir. Un désir puissant de gagner et de faire mordre la poussière à ses mauvais joueurs. Lancé à la poursuit du Vif d'or, il n'avait plus le temps d'adresser le moindre regard à Malfoy ou à ses amis. Il venait de rentré dans un combat, un combat mener pour gagner contre Serpentard. Pourtant, de la tribune personne ne le quittait des yeux. Encore moins quand le balais de Potter se retrouva à réagir comme un cheval furieux. Faisant jouer son sorcier au rodéo, Harry se retrouva bientôt suspendu dans le vide à cause.  Drago admirait la scène non s'en traduire une effroyable peur. Il serra les poings en s'arrêtant de respirer quelques instants. Lui-même ne s'était pas rendu compte qu'il était devenus encore plus blanc que le linge. Tous les Serpentard rigolaient, heureux de voir un Gryffondor dans une telle situation. Mais pas Malfoy qui avait les yeux remplis d'une lueur d’inquiétude, s'imaginant déjà le corps de Potter étalé sur le sol, sans vie. D'où venait cet horrible sentiment que rien n'allait ? Provenait-il de ce regard glacé qu'il avait lancé peu de temps auparavant ? Drago se mordit les mains en se maudissant. Il ne comprenait pas pourquoi, malgré sa peur, un rire crispé sortait de ses lèvres. Un rire mauvais accompagné d'un terrible pincement au cœur. Ses yeux ne clignèrent pas un seul instant pendant que Harry se battait pour garder ses mains accrochées au manche du balais . Son corps se balançait dans le vide, tout ce qu'il pouvait espérer était de remonter sur son balait avant de tomber de plusieurs mètres. Le spectacle dura quelques minutes, des minutes pendant lesquelles Potter joua avec la mort. Une fois que son balai fut calmé, il réussit sans mal à remonter dessus. Agile comme un chat, on eu l'impression qu'il ne c'était rien passer. Tout le monde semblait avoir repris sa respiration, sauf la maison des verts qui regrettait une scène amusante comme l'humiliation de Potter. Malfoy fit mine de soupirer d'un air déçu mais ce n'était qu'un soulagement. Ses mains se relâchaient pour libérer les pans de sa robe froissés par ses doigts paniquée. 

    Au grand malheur de l'élève de Serpentard, Harry fit encore des siennes pendant tout le match, allant jusqu'à attraper le Vif d'or d'une manière particulière. Debout au milieu du terrain, ses mains posèrent sur son ventre pour recracher ce qu'il venait d'avaler. On l'avait vu faire une acrobatie impressionnante : la tête en avant, roulant plusieurs fois sur le sable avant de se redresser comme si c'était normale. Ce match portait un sacrée coup au nerf des spectateur. Les secondes s'écoulèrent dans un suspense encore plus insoutenable, le match s'arrêta, tous étaient curieux de savoir ce qui allait arriver au jeune Potter. Personne ne criait ou n'osait faire le moindre geste à par le principal concerné qui mit fin à ce suspense en libérant le Vif d'or. Ouvrant la bouche pour attrapper la balle dans sa main. Le regardant un moment avec une certaine joie béât. Toute la tribune de Gryffondor retentit dans un chaos de joie. Les élèves criaient victoire alors qu'on entendait à force égale le dégoût de la tribune adverse. Montrant fièrement sa prise et sa victoire, Harry tourna sur lui-même en adressant un grand sourire victorieux. Son tour se stoppa quand Madame Bibine donna le deuxième coup de sifflet. Tous les joueurs s'éloignèrent pour venir se poser et serrer Harry dans leurs bras. Dans cette euphorie, les rires résonnaient au milieu d' étreintes amicales. Les aînés et les plus jeunes acclamaient l'attrapeur qui se montrait particulièrement joyeux. Pourtant, il avait reçu une deuxième flèche en plein cœur. Personne n'avait pu le remarquer, car ce fut bien avant de montrer fièrement le Vif d'or. Devant lui, sa main tenait la jolie balle d'or dotée d'ailes, rapide comme l'éclair. Et se tenait en face de lui Drago qui se prenait la tête entre les mains. Ce match avait enfin une fin qu'il pourrait savourer dans la défaite et l'amertume. Dépité, il n'avait relevé que quelques secondes son visage pour voir le sorcier héroïque du jour. Son regard se fit plus noir encore que les dessins de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, sa haine n'avait aucun nom. Partant en tête des supporters, tout son corps semblait pris par des tremblements discrets. Cachant ses mains dans ses poches, Malfoy ne se retourna pas une seule fois et rentra directement dans sa salle commune. 

    Une fois arriver, il s'allongea sur son lit tout en rageant d'avoir deux boulets qui le suivaient comme des petits chiens. Les virant avec tous les autres, Monsieur Malfoy prit ses aises dans les dortoirs. Beaucoup furent surpris, mais peu réagirent, connaissant la fureur de Drago. Assis sur son lit, un coussin entre les mains, il n'avait plus rien du sorcier arrogant et fier. Ses mains ne voulaient pas s'arrêter de bouger comme si elles avaient des millions de petites fourmis en elles. Sa respiration lui revenait doucement en même temps que son cœur s'arrêtait de battre comme un tambour de fanfare. Fermant un instant les yeux, il reprit son sang froid presque immédiatement après. Jetant le coussin, il replaça quelques mèches de sa coiffure et sortit en grand seigneur de la pièce. Heureusement pour lui, c'était le dernier jour d'école avant les vacances de Noël. Il allait enfin pouvoir s'éloigner pour calmer ses nerfs irrités. Laissant rerentré les élèves, il donna quelques ordres simples d'un ton glacial avant de se poser. Assis sur un siège luxueux, il tenait sur ses genoux une boîte de chocolats volée à un autre élève. Dévorant les pâtisseries avec une grande classe, il avait ordonné à des larbins de faire sa valise et les surveillait d'un œil affûté. Il voulait partir sans recroiser le chemin d'un horrible personnage. Il balança son pied dans le vide tout en croquant dans une nouvelle praline. Celle-ci lui réserva une belle mauvaise surprise. Il se mit à rougir, assailli par un souvenir. Le caramel était aussi doux et sucré que ce chocolat tendre et délicieux. En un instant, tout ce qu'il essayait de chasser de son esprit lui revint soudainement, le bonbon, la nuit, le match et Harry Potter. Il se mordit la lèvre inférieure en envoyant la boîte contre un mur d'un geste vif comme un éclaire de fureur. Elle se plia en renversant les chocolats qu'il n'avait pas encore mangés. Crabbe et Goyle firent des mines déconfites en voyant ces magnifiques perle de douceur se faire écraser sans la moindre pitié par des élèves plus âgés. Ils réussirent au moins à en sauver un qu'ils n'eurent jamais le temps de goûter, car Drago veillait : 

    « Dépêchez-vous tous les deux ! Je veux m'en aller le plus vite possible de cette école ! »

    Sa demande les fit pâlir alors qu'ils fermaient la malle pour la traîner derrière Malfoy en plus des leurs. Regroupés en bas, sur le chemin du départ, beaucoup d'élèves partaient rejoindre leur famille pour les fêtes de fin d'année. Tout le monde se pressait pour retrouver les siens et ainsi profiter d'un moment non scolaire. Les plus âgés avaient déjà embarqué, il ne restait plus que les première année. Drago se tenait droit comme à son habitude dans une certaine impatience. Il se moqua d'Hermione quand il la vit arriver discrètement de la Grande Salle. Une moquerie qui lui coûta un regard mauvais. Il haussa les épaules, il s'en moquait bien. Les bagages fut retirés aux élèves pour être installés dans le wagon réservé au transport. Comme toujours, Drago se montra particulièrement vigilant et méchant avec les domestiques responsables de ses valises. Pas dans un lieu à risque et pas près d'une valise qui pourrait salir la sienne. Il donna tellement de mal que le pauvre Hagrid le fit partir avant de ranger sa valise. Ce garçon était pire qu'un inspecteur académique, angoissant les plus jeunes et énervant les plus vieux. Le garde-chasse se retenait de faire quelque chose sachant que ça lui ferait plus de tort que de bien. Drago se laissa persuader, non sans menacer le pauvre homme et parti. Passant pour rejoindre la barque qu'il l’emmènerais à la gare de Pré-au-lard. il se retourna quelques secondes. Un regard en arrière, et il vit au loin une petite silhouette, celle d'un garçon avec de petites lunettes rondes et une cicatrice sur le front. D'un air très supérieur, il se retourna, déterminé à partir comme ça. Mais son corps réagissait malgré lui, et il se retourna une dernière fois par curiosité. Il le voyait là, encore une fois, avec son grand sourire et ses lunettes de grand-père. Hésitant, il leva timidement la main pour saluer le jeune sorcier de la maison Gryffondor. Laissant sur ses lèvres plané un magnifique sourire timide. Comme en secret, avoir tout la timidité du monde ses petite dents blanches apparaissait.

    « Joyeux Noël Potter... »

    Il fit un mouvement de tête et se trouva idiot, il n'avait pas à se montrer comme ça. Seulement, il aurait voulu croire que pendant quelques secondes Harry et lui se regardaient réellement droit dans les yeux. Que pour une fois, ils se regardaient sans haine ou sans reproche. Son cœur le pinça, il ne comprenait rien et d'une certaine façon, il ne voulait pas comprendre. Partant pour la gare il resta un peu dans ce vague mirage. Arriver sur le quai et ouvrant la porte sèchement d'un geste vif et déterminer. Il monta dans le train pour laisser ce nul de Potter loin de lui. Sa main tira la poignée et laissa se refermer la porte dans un bruit sec et rapide. Il n'imagina pas une seule fois que Harry avait pu le regarder un moment, juste le temps de graver le beau sourire de Malfoy dans ses pensées.

    Qu'est-ce que l'amour pour deux enfants de onze ans ? Seulement une impression de bien-être qui s'envole au premier coup de vent. Harry et Drago avaient encore le temps avant de lancer la traque...


    24 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique